Chiendent
La France a peur, après les tueurs en série, les épidémies de grippe, voici le fléau qui touche la totalité du monde rural, le chiendent. Faut il craindre le chiendent. Au moins son nom dissémine la peur, sorte de la plante carnivores aux crocs aiguisés qui va réduire en charpie toutes les plantations du potager. Mais que ce cache t’il derrière cette plante insignifiante en partie aérienne mais au rhizome tentaculaire. Nous devons voir cette plante d’un œil différent, car derrière une réputation de mauvaise herbe extrêmement coriace, il existe ce chiendent comestible jeune et surtout une plante aux vertus médicinales bien établies.
Le chiendent est une graminée dont les scientifiques la tiraillent dans deux Genres distincts. Pour certains le chiendent est Agropyrum repens pour d’autres il s’appelle Elytrigia repens. Le chiendent est une plante rampante vivace. Si sa partie aérienne disparaît durant l’hiver, le chiendent survit grâce à son rhizome, et quel rhizome ! très développées, ces racines permettent au chiendent de se propager rapidement pour coloniser l’espace et rendre le jardinier zinzin. Car, on a beau le décapiter, le chiendent persiste par ses racines et continue sournoisement à se propager dans la terre à l’abri des regards. Alors, ce rhizome, lorsqu’on le sort délicatement du sol, sans le casser, on peut l’utiliser d’une manière très « nature » sous forme de décoction. Et cette décoction s ‘avérera être un remède naturel des plus efficace contre quelques soucis urinaires et prostatiques comme les troubles du tractus urinaires, les lithiases urinaires ou les adénomes prostatiques. Ce rhizome du chiendent possèdent de solides vertus diurétiques et antibiotiques.
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